Je me souviens encore lorsque j’ai franchi le seuil de cette porte en 2011 lors des départementales. C’est alors que j’ai rencontré l’équipe d’Europe Écologie les Verts et plus particulièrement Olivier Longeon. Au fil des années de militantisme à ses cotés, j’ai appris ce que voulais dire la constance politique. Il défend l’écologie depuis tellement longtemps qu’il serait indécent d’en venir à la genèse de son combat aujourd’hui. Il porte l’écologie au cœur. Elle est chevillée à son esprit et lui sert de boussole pour comprendre le monde et donner un cap à son engagement. Pour lui, l’écologie est plus qu’un simple effet de mode. Plus que des mots creux. Plus qu’un coup de peinture passé sur un programme en espérant en cacher la vacuité et le manque de courage politique. Vous l’aurez compris, dans la tête d’Olivier, l’écologie est une vision du monde, une vision nouvelle portée sur notre ville. Attention, ne croyez pas qu’il soit un simple idéaliste. Il a surtout les pieds sur terre. Ancien élu régional, élu d’opposition. Il connaît la réalité du terrain et ses contraintes. Il porte sur Saint-Étienne une réelle vision d’avenir. Il sait que notre ville renferme d’énormes potentiels. Elle peut devenir une grande ville verte. Une ville qui redonne aux stéphanoises et stéphanois la fierté de leur territoire. L’envie de ne plus être des beauseignes face à notre voisine lyonnaise. Devenir une métropole à sa juste mesure.
Quand je regarde le projet que nous proposons. Je vois une ville fière d’elle-même qui peut et veut enfin entrer dans le vingt-et-unième siècle. Nous allons devoir affronter des changements sans précédents et le projet que nous portons en est la réponse. Ayons le courage politique qu’il manque à certains, de faire de Saint-Étienne une ville où il fera bon vivre dans les cinquante prochaines années.
C’est le pari que veut prendre l’équipe du temps de l’écologie. Je suis fière d’appartenir à cette liste. Fière du travail collectif que nous avons mené pour construire ce projet. Nous avons su rassembler autour du projet écologiste. Mais là où je suis le plus fier, c’est qu’en dehors de nos partis écologistes, nous avons réuni de nombreux non encartés issus de milieux socio-économiques hétérogènes pour penser et écrire notre projet. Au cours de nombreuses réunions, brainstorming, discussions. Nous avons mis à contribution ce jus de cerveau, cette intelligence collective pour proposer aux stéphanoises et aux stéphanois un projet à la hauteur des enjeux de notre siècle.
A la hauteur de ce que nous devons laisser à nos enfants. Et c’est ce point qui me touche le plus spécialement. Père d’un enfant de 3 ans, je me demande chaque jour dans quel état nous laisserons leur environnement. Nous avons le devoir de donner à nos enfants une ville où ils pourront grandir sans se préoccuper du lendemain. Une ville, qui par sa capacité de résilience, prendra soin de ses enfants et ainsi des adultes qui les entourent. Exit le goudron, place aux arbres et aux jardins. Que se soit dans les écoles où dans l’ensemble de la ville. Ayons le courage de questionner la place de la voiture qui entraîne des problèmes respiratoires voir pire, qui engendre des cancers. Un centre ville apaisé, c’est également plus de sécurité pour les déplacements de nos enfants mais aussi une redynamisation du commerce comme on le voit dans l’ensemble des villes françaises et européennes qui ont fait ce choix. Des écoles où chaque enfant puisse s’épanouir grâce au renforcement de la présence des adultes et au développement des activités sportives, culturelles, citoyennes et environnementales. Bref, faire de Saint-Étienne, une ville à la dimension des enfants s’est penser à l’ensemble des populations vulnérables. S’est proposer des solutions de long terme à pour que tous les stéphanois puissent envisager leur avenir avec optimisme. S’est avoir le courage politique d’engager la métamorphose de notre ville. Et je sais que l’équipe du temps de l’écologie et le projet qu’elle porte conduira notre ville au-delà même de nos ambitions.
Germain Collombet, Europe Écologie Les Verts
Olivier Longeon 
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