Malgré les contraintes imposées par la crise sanitaire, les écoliers stéphanois connaissent une rentrée quasiment normale. L’implication conjuguée de l’ensemble du corps enseignant et des personnels communaux à concouru à permettre un accueil de qualité aux enfants. Bravo à toutes celles et à tous ceux qui ont réussi cette performance.
Les travaux d’entretien habituels ont eu lieu, rien d’extraordinaire à signaler… Sauf pour certaines écoles qui bénéficient d’un traitement de faveur. Du gazon synthétique a poussé dans certaines cours de récréation.
Les promesses du maire concernant le verdissement des cours d’écoles seraient-elles comme son gazon : artificielles ? Mais alors, il faudrait qu’elles puissent s’inspirer de ce que nous avions prévu dans notre programme, à savoir la mise en œuvre « d’écoles Oasis ». Ce sont des écoles dégoudronnées, qui permettent aux enfants de renouer avec la nature. Ce sont des écoles où des jardins et des arbres permettent de recréer un lien avec le milieu naturel au cœur de nos villes.
C’est vrai que c’est une démarche plus exigeante que de dérouler de la moquette sur du goudron. Elle suppose de réfléchir au comment du pourquoi et d’en discuter avec les parties prenantes, mais cela marche et cela débouche souvent sur un label « d’Eco-Ecole ».
Contrairement à ce qu’affirmait M. Le Maire cet été dans une de ses tribunes, l’écologie n’est pas punitive, elle est inventive et impliquante si on sait s’en donner la peine. Le « green-washing » n’est plus de mise aujourd’hui, il faut très vite re-végétaliser la ville, faute de quoi elle deviendra invivable. Et la couleur verte n’y suffit pas !
Tribune co-écrite par Germain Collombet, Jean Duverger, Olivier Longeon, Daniele Teil, Julie Tokhi
Olivier Longeon 
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