Saint Etienne et son agglomération sont sujettes à des incivilités et à des comportements inadéquats. Le dernier mandat a été très fortement marqué par la réduction des moyens donnés aux associations d’éducation populaire dans les quartiers et par la suppression de la brigade municipale environnement.
La police municipale a vu ses effectifs grossir et ses missions devenir de plus en plus des missions de surveillance et d’intervention.
C’est nécessaire mais pas suffisant si on s’en réfère aux résultats enregistrés jusque là.
Les écologistes redéploieront des effectifs dans les différents quartiers au plus près de la population et des problématiques rencontrées. Face à la réduction importante des effectifs de police nationale, une police de proximité sera redéployée. Il faut renouer, autant que faire ce peut, avec la notion perdue de vue, de « gardiens de la paix ».
La présence au quotidien, l’écoute attentive ne se substitueront pas aux actions rapides d’intervention, mais en renforceront l’efficacité. A la notion de « voisins vigilants », les écologistes substituent celle de « voisins bienveillants ». La restauration du tissu social est au minimum à ce prix, celui d’une entraide revalorisée et reconnue.
Le lutte contre l’insécurité est aussi une lutte de tous les jours pour que la ville ne se dégrade pas et produise pas une mauvaise image. L’action des écologistes est à ce titre de plusieurs ordres : apaisement de la ville par la réduction des circulations automobiles bruyantes, soin donné au mobilier urbain, réparations plus régulières des dégradations, meilleur ramassage des déchets, … Ce travail nécessaire d’apaisement des tensions et des incivilités sera mené au plus près des différents quartiers pour prendre en compte la spécificité de chacun d’eux.
Comme pour d’autres sujets, les écologistes aborderont la sécurité avec détermination et humilité en coopération étroite avec ceux qui la mettent en œuvre au quotidien.
Olivier Longeon 
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