Dans le futur mandat, Saint-Étienne et la Métropole vont réviser leur Plan Local d’Urbanisme intercommunal, prenant en compte la politique des déplacements (Plan de Déplacements Urbains) et le politique de l’habitat (Plan local de Habitat).
Un débat s’engagera sur les orientations générales du projet d’aménagement et de
développement durable de notre agglomération et de notre Ville. Notre objectif sera de créer une ville multipolaire permettant à la fois de contenir l’étalement urbain et de préserver la nature en ville avec ses coulées vertes existantes ou à aménager.
Cet objectif sera donc de développer Saint-Étienne Métropole sans extension urbaine, voir une re-naturalisation de friches. La nature sera à redévelopper à Saint-Étienne avec de nouveaux espaces verts publics supplémentaires. Pour ne citer que les opérations en cours que nous avons toujours proposé et soutenu : Bois d’Avaize, Parc Joseph Sanguedolce à Couriot, cheminement modes doux en flanc de colline à l’Ouest, contournement de voies vertes de la ville, secteur de la Charité…
Ce contact avec la nature reste à développer : Parc de La Doa entre Musée d’Art Moderne
et Parc Jean-Marc, découverte du Furan du campus universitaire de Tréfilerie au Gouffre
d’Enfer, reconquête du Jardin des plantes, …
Ce développement de la nature en ville doit remettre la voiture à sa place et permettre de
partager l’espace public entre tous.
Il faut reconstruire la ville sur elle-même : poursuivre le quartier Manufacture et
Chateaucreux, restaurer des éléments clefs des quartiers du centre, créer des quartiers exemplaires labellisés écoquartiers notamment autour de l’université de La Métare, quartier du soleil, la charité…
Nos objectifs d’urbanisme sont donc :
– l’objectif de production de logements pour une résilience de la Ville corrélée à
des objectifs qualitatifs visant à améliorer le cadre de vie ;
– l’objectif de maintien et de renforcement des activités économiques en ville pour
rapprocher emploi, service et logements en cohérence avec le Projet Partenarial d’Aménagement (PPA) de St Etienne Métropole ;
– l’objectif d’une agglomération durable : nature en ville (toits végétalisés, jardins
partagés, lien entre les parcs, réhabilitation énergétique des bâtiments, lutte contre
les îlots de chaleur urbains, organisation de parking couvert de panneaux solaires sur les parking de grandes surfaces :casino, Steel, etc.).
Parmi nos objectifs principaux pour le logement
– L’ampleur de la tâche est énorme et une hiérarchisation doit être faite. Il s’agit de repérer
les éléments clefs patrimoniaux des quartiers et des pâtés de maison et de remettre en
valeur à partir d’eux. Les architectes disent : « trouver l’élément clef et raconter une
histoire dans la ville autour pour donner à chacun du plaisir à l’habiter » : Immeuble Loubet, Bourse du travail, ancienne école des beaux arts, etc
– L’ Établissement Public d’Aménagement de Saint Etienne qui couvre 407
hectares doit prioriser ses actions de renovation urbaine sur les quartiers les plus centraux et prioritaires : Jacquard, Centre-ville, secteur de l’ancien cinéma EDEN, Saint Roch, secteur Neyron/Cugnot, le Soleil/Chateaucreux Nord, Saint François/rue des Alliés, quartier Saint Roch/La Charité, …
– La ville se trouve scindée par une diagonale de quartiers en difficulté : La Cotonne,
Beaubrun, Tarentaize, Crêt de Roch, le Soleil, Montreynaud, … Plus qu’ailleurs à Saint-Étienne la politique de la ville doit agir dans tous les quartiers et même au cœur du centre-ville. Il est essentiel de programmer une meilleure répartition des logements HLM sur la ville.
– Créer des coulées verte, mise en valeur du Furan jusqu’au Campus Tréfilerie, … autant de projets parce que la qualité de la ville doit concerner chaque quartier.
– Orienter la programmation des logements neufs, en accession à la propriété ou en
location sur l’ensemble du territoire de la ville et notamment les logements visant les
publics les plus défavorisés.
– Favoriser une offre de logement en accession pour les catégories de population
intermédiaires et supérieurs afin de rééquilibrer les territoires du sud Loire.
– Résorber le mal-logement par une politique spécifique de logement des très défavorisés
comme le crée la loi ALUR.
– Valoriser le patrimoine architectural, urbain et naturel de notre cité, notamment en
poursuivant le plan façade.
– Donner une impulsion réglementaire et financière visant à développer la construction
écologique (recours aux énergies propres, isolation, accessibilité des logements, origine des matériaux de construction …)
– Maitriser la politique de démolition de logements et contrôler les démolitions
indispensables en exigeant une transparence totale sur la reconstitution de l’offre en
nombre et en qualité, le montant des loyers et des charges de l’offre nouvelle, et le
relogement des familles, stopper les démolitions d’opportunité correspondant à la mauvaise gestion des locataires par les offices HLM.
– Réorienter les espaces publics par vers des aménagements plus vegetalisés, en réduisant
les aménagements minéraux.
– Inscrire notre ville dans une démarche de label « ville écologique » en systématisant
notamment l’emploi d’énergies nouvelles et l’isolation dans tous les logements sociaux.
– Privilégier le recours aux régies de quartier dans l’entretien et la rénovation des parcs de
logements sociaux afin de conforter l’implication des habitants et de créer des emplois
locaux.
– Systématiser les clauses sociales et environnementales dans les marchés de rénovation
et d’entretien des bâtiments.
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