C’est le titre d’un livre écrit par Claude Cretin, un de mes professeurs à l’Université. Il explique que St Etienne reste une agglomération française importante mais que la population a, en grande partie, été vivre à l’extérieur des anciennes villes centres. Quelque part, notre ville est en situation inversée des autres grands villes : les centres anciens pourraient être considérés comme banlieue avec des périphéries qui prennent des fonctions urbaines centrales.
Aujourd’hui, c’était la rentrée des professeurs et personnels dans les lycées. Avec Jean-Louis Gagnaire, nous sommes allés constater la bonne intégration du lycée Joseph Haubtmann dans le lycée Etienne Mimard grâce à un remarquable travail des équipes et des entreprises. C’est le signe que nos lycées stéphanois ont de la place parce qu’ils ont “perdu” des lycéens. La situation semble s’enrayer, mais c’est la démonstration de ce départ d’une grande partie population pour la périphérie.
Au même moment, La Gazette de la Loire va publier son dernier numéro. Racheté par le groupe Centre France-La Montagne, La Gazette va muter en 2 éditions : “Le Pays Centre Loire” et “La Gazette de la Haute-Loire” qui existe déjà et va se développer à partir de Monistrol. J’y vois aussi la démonstration de ce “déménagement du territoire” stéphanois dans sa périphérie large.
Bien sûr, les équipes en place, entre autre à St Etienne Métropole,vont nous expliquer que la solution est dans une nouvelle métropole pour administrer ce grand territoire. Certes, mais je n’oublie pas que cette situation est le fruit des politiques successives de développement de zones périphériques installer par la droite au conseil général. Heureusement ce déménagement du territoire touche à sa fin et l’A45 ne sera pas réalisée, elle aurait aggravé ce phénomène.
Votre commentaire